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J'adore l'actu

18 novembre 2008

La bataille de Solférino !



La bataille de Solferino
envoyé par Romounou

Pendant quinze mois, le journaliste Thierry Dagiral a suivi en coulisses la longue marche de Ségolène Royal, des règlements de comptes de l'après-présidentielle au congrès. En octobre 2007, elle broie du noir dans la voiture-bar d'un TGV. Lionel Jospin vient de la qualifier de "personnage secondaire de la vie politique". Son regard s'évade par la fenêtre du train: "Je ne suis pas un accident de l'Histoire, ni un bouton d'acné qui va disparaître, ni l'éruption volcanique de militants qui se seraient fait avoir par les sondages."

La caméra s'immisce ensuite dans les cuisines du congrès: les réunions nocturnes des « reconstructeurs », l’entrée sur scène tardive de Martine Aubry et les ambitions rentrées de Bertrand Delanoë.

L'outsider Pierre Moscovici entre dans la danse, en arpentant le terrain. Dans un porte-à-porte cocasse, l'habitué du Flore, à Paris, semble un peu perdu dans une cage d'escalier de HLM...

Puis l'objectif se braque à nouveau sur le sillage de Ségolène Royal. Dans sa loge du Zénith avant le Concert de la Fraternité, dans les coulisses de ce show tant commenté.

Le journaliste Thierry Dagiral est également présent dans son QG du boulevard Raspail, le soir du vote des militants: "Le souffle de la présidentielle est toujours là", assure-t-elle. Royal salue la performance de Benoît Hamon en ces termes: "Il n'a pas trempé dans les peaux de banane de la campagne présidentielle." Relégitimée, Royal va-t-elle entrouvrir le Frigidaire de ses ambitions? Dans un coin, Vincent Peillon, hilare, lâche: "Le Frigidaire est cassé depuis maintenant un moment, et on mange encore frais."

 

La Bataille de Solferino (Story Box Press) le 21 novembre, 22 h 30, sur ­Canal +.

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29 mai 2008

Une fiancée ment sur sa virginité : le mariage annulé

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Le tribunal de grande instance de Lille a donné raison à l'époux, actant une "erreur sur les qualités essentielles du conjoint".

Une jeune femme a vu son mariage annulé par le tribunal de grande instance de Lille, à la demande de son époux, "pour erreur sur les qualités essentielles du conjoint" car celle-ci avait menti sur sa virginité, a-t-on appris jeudi 29 mai auprès de l'avocat du mari, Me Xavier Labbée. "On aurait pu faire un divorce par consentement mutuel (...) J'ai opté pour la procédure de 'nullité relative' car c'est celle qui correspond le mieux. Elle est utilisée quand il y a erreur sur les qualités essentielles" du conjoint, a déclaré à l'AFP Me Labbée.
"Le divorce sanctionne un manquement aux obligations issues du mariage. Je dois fidélité à mon épouse, je trompe mon épouse, donc celle-ci divorce. Ici, il y a un vice dès le départ", a-t-il expliqué.

La religion "n'est pas essentielle"


Alors que sa fiancée lui avait affirmé qu'elle était chaste, une valeur essentielle pour lui, l'homme, musulman comme elle, avait découvert le soir de leurs noces, le 8 juillet 2006, qu'elle ne l'était pas.
Le tribunal a annulé l'union car il a estimé que l'époux l'avait conclu "sous l'empire d'une erreur objective" et qu'"une telle erreur était déterminante dans son consentement", selon le jugement publié dans la revue juridique le "Recueil Dalloz".
Cette décision est "parfaitement logique", a estimé Me Labbée, car "l'épouse a reconnu qu'elle avait menti".
Pour Me Labbée, la question de la religion n'est "pas essentielle". "Il faut ramener la question au mensonge. La solution aurait été la même pour quelqu'un ayant (...) caché quatre pages de casier judiciaire, le fait d'avoir déjà été plusieurs fois marié ou de s'être prostitué", a-t-il noté.

 

Source : www.nouvelobs.com

28 mai 2008

«Quoiqu’il ait fait, c’est un homme qu’on juge…»

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Pour le trente-quatrième et dernier jour du procès des Fourniret devant les assises des Ardennes, le bâtonnier Blocquaux, avocat commis d’office et récusé par l’accusé, a parlé de l’impossible défense d’un homme qui se dit lui-même «indéfendable»: «Pendant tous ces jours, nous n’avons pas été du côté de M. Fourniret mais à côté, deux mois épouvantables, passifs, impuissants, réduits à ne rien dire, nous n’en pouvons plus. Mais ce sentiment tragique d’inutilité n’est rien à côté du drame des familles et de l’horreur terrifiante de cette succession de crimes. Nous nous souviendrons tous de ce mois d’avril - un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept» , énumère-t-il.

 

Fine allusion. Comme deux mois d’audience, «ça laisse des traces» , l’avocat a demandé à Fourniret si «sans le défendre et sans le trahir» , il pouvait parler. Fourniret l’y a autorisé. «Vous pouvez dire ce que bon vous semble pour servir ce que votre conscience vous dicte.» Alors, Me Blocquaux veut juste dire que «quoi qu’il ait fait, c’est un homme qu’on juge» : «Michel Fourniret appartient à notre humanité, hélas […]. J’ai été sensible à la robe noire qui a dit : "Si ces crimes avaient été commis par des monstres, nous n’aurions rien à faire ici."» Une fine allusion au substitut Xavier Lenoir qui, dans son coréquisitoire, jeudi dernier, a ainsi rétabli les excès de son supérieur Francis Nachbar lancé sur les «monstres» Fourniret qui «n’ont que l’apparence des êtres humains», «le diable à deux faces», «la sorcière sournoise» ou «la grosse araignée gluante».

 

Critiqué par les médias, les avocats et peut-être par la chancellerie pour ses mots crus et insultants empruntés à un vulgaire bestiaire ou à l’imagerie des contes cruels, le procureur de la République de Charleville-Mézières Francis Nachbar, qui porte le dossier Fourniret depuis cinq ans, a tenu à s’expliquer, hier, à l’issue de l’audience, lors d’une conférence de presse. Du jamais vu (ou presque) dans un procès d’assises. L’avocat général a persisté et signé : «J’ai développé des réquisitions orales en conscience et avec conviction, j’ai dit ce que je pense.» Il a justifié «les deux ou trois gros mots» comme des «citations des accusés telles que "fêlés"» ou «des mots prononcés pendant les débats». Sur l’appartenance invoquée des Fourniret à l’espèce des monstres, l’avocat général a essayé de nuancer : «Si c’étaient des monstres au sens psychiatrique, ni vous ni moi ni personne ne serions là. Ne focalisons pas trop sur ce terme. Mais pour moi, ceux qui commettent ces actes monstrueux sont au sens commun des monstres.»

 

Au même instant, vers 15 heures, la cour partait délibérer. Le président Gilles Latapie, ses deux assesseurs et le jury populaire composé de cinq femmes et quatre hommes, dont le tiers d’agriculteurs des Ardennes, se sont retirés dans la caserne de CRS de Charleville-Mézières pour délibérer, y passer la nuit, et rendre leur verdict cet après-midi. Ils doivent répondre à 75 questions auxquelles le président a ajouté deux subsidiaires. La première sur l’implication de Monique Olivier dans le meurtre de Jeanne-Marie Desramault en 1989 : coauteur ou complice ? Quant à Michel Fourniret, il s’agit de savoir s’il est coupable du viol de Mananya Thumpong ou d’une tentative de pénétration.

 

«Ruines». Au cœur de sa parole en défense, Me Blocquaux a déploré «les occasions tragiquement manquées» par la justice «de stopper ce tandem» de criminels, les dossiers classés sans suite, les condamnations non exécutées, erreurs judiciaires, «dommages collatéraux» et victimes oubliées : «Ça pèse des tonnes sur ce champ de ruines qu’est la vie de M. Fourniret, ces décombres.» Il n’y a pas d’enjeu sur la peine : «Michel Fourniret sait qu’il terminera son existence en prison, et c’est normal.» Le bâtonnier annonce que Michel Fourniret «acceptera sa peine» maximale de réclusion à perpétuité incompressible : «Il n’a pas le choix me direz-vous. Mais le seul petit signe de sa part, c’est l’acceptation de sa peine. Il ne fera pas appel de la décision rendue. Qu’offrir d’autres aux familles des victimes que le silence ? Pas le froid silence du cimetière, pas le silence glacé de la mort de ces enfants, pas le silence impuissant de celui qui n’a plus rien à dire. Que ce soit le silence de la compassion et du recueillement nourri du souvenir et de la mémoire d’Isabelle Laville, de Fabienne Leroy, de Jeanne-Marie Desramault, d’Elisabeth Brichet, Natacha Danais, Céline Saison et Mananya Thumpong auxquelles j’ajoute Farida Hammiche et Marie-Hélène qui s’appelait Fourniret», sa fille qui a mis fin à ses jours en 2006, sa «dernière victime».

 

Et Me Blocquaux termine avec les Fleurs du mal de Baudelaire à l’adresse de l’accusé : «Sois sage ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le soir. Il descend, le voici.»


Source : PATRICIA TOURANCHEAU pour Liberation.fr

28 mai 2008

Les nouvelles mesures de Nicolas Sarkozy

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Après une visite au marché de Rungis, en compagnie de son épouse, le chef de l'État a répété qu'il avait envie de «parler à la France qui travaille, qui se lève tôt». Crédits photo : AP

Nicolas Sarkozy, qui s'exprimait mardi matin sur RTL, souhaite consacrer les recettes supplémentaires de TVA sur les produits pétroliers à un fonds destiné aux Français les plus touchés par la hausse du prix du pétrole.

- Prix du pétrole :

«Ça a quasiment triplé, c'est en voie de quadrupler, ayons le courage de dire aux Français ça ne va pas s'arranger», a déclaré Nicolas Sarkozy sur RTL. Le président de la République a ensuite annoncé son intention de consacrer les recettes supplémentaires de TVA sur les produits pétroliers à un fonds pour venir en aide «aux Français les plus touchés» par la hausse du pétrole. Ces recettes («150 à 170 millions d'euros par trimestre», selon le chef de l'État) seront destinées notamment à porter la prime à la cuve à 200 euros (contre 150 aujourd'hui, NDLR) ou à l'instauration d'un tarif social du gaz.

La ministre de l'Économie, Christine Lagarde, qui aurait «suggéré au chef de l'État un certain nombre de pistes pour utiliser le sucroît de fiscalité» (selon ses propres déclarations sur France 2) a toutefois jugé l'«exercice» difficile, au vu des accords actuellement en vigueur au sein de l'Union européenne.

Nicolas Sarkozy entend aussi proposer à ses partenaires européens de «suspendre» la TVA sur les produits pétroliers pour faire face à la hausse du prix du pétrole. «Cela veut dire que la TVA ne s'appliquerait plus à un niveau donné» de prix du pétrole», a expliqué le chef de l'Etat. Mais «c'est une décision qui serait européenne», a-t-il nuancé.

- TVA :

Nicolas Sarkozy entend «discuter avec les partenaires européens» de la France pour leur proposer de faire baisser à 5,5% le taux de TVA sur les immeubles à «haute qualité environnementale», sur la restauration ainsi que sur les disques et la vidéo.

- Chômage :

«Le chômage va continuer à baisser», a affirmé Nicolas Sarkozy.

- 35 heures :

« Il y aura toujours une durée de travail hebdomadaire en France, elle sera de 35 heures », a tranché le chef de l'État, en pleine polémique sur ce sujet.

- Redevance audiovisuelle :

Il n'y en aura pas, a martelé Nicolas Sarkozy. «Je me suis engagé toujours à ce qu'il n'y ait pas d'augmentation de la redevance». C'est pourtant une des solutions avancées par la commission Copé pour la nouvelle télévision publique.

- Défense :

«La France ne peut pas baisser la garde», a expliqué le chef de l'État. Nicolas Sarkozy doit présenter les «grandes orientations» sur la défense à la «mi-juin» et les restructurations «début juillet». Le chef de l'État a notamment évoqué la fermeture possible plusieurs des 182 bases aériennes qui émaillent le pays, assurant que «ce n'est pas à l'armée de réaliser l'aménagement du territoire».

Le chef de l'État a en revanche repoussé l'éventualité de construire un second porte-avions. Une décision reportée «aux alentours de 2011/2012».

- Politique de rigueur :

«Je ne crois pas à la rigueur pour une raison très simple : des gens très brillants et très honnêtes et très compétents s'y sont essayés bien avant moi (il a cité Raymond Barre, Jacques Delors ou Pierre Bérégovoy). Et qu'est-ce que cela a amené? Plus de chômage, plus de déficit et moins de croissance».

- Retraites

Interrogé sur la proposition de la présidente du Medef de repousser l'âge légal du départ à la retraite à 63,5 ans, le chef de l'Etat a répondu : «je ne le ferai pas». «Ce n'est pas un engagement que j'ai pris devant les Français».«Pour l'instant je suis sur ces 41 ans (de cotisation, NDLR) et ça suffit amplement.

- Transports :

Nicolas Sarkozy a annoncé que la RATP «mettrait entre 250 et 300 millions» d'euros pour la modernisation de la ligne RER A, «la ligne la plus fréquentée du monde», selon le chef de l'État. Une ligne aujourd'hui saturée. Il a demandé au Syndicat du transport parisien (Stif, présidé par le socialiste Jean-Paul Huchon, ndlr) de mettre l'autre moitié.

- Presse :

Nicolas Sarkozy souhaite la réunion à l'automne d'«États généraux de la presse écrite, radio et audiovisuelle» pour trouver des solutions aux problèmes économiques de la presse, en favorisant le portage à domicile des journaux et en multipliant les points de vente.

«J'ajoute que le problème d'internet est considérable parce que comment voulez-vous que les gens achètent leurs journaux en kiosque s'il est gratuit sur internet», s'est interrogé le chef de l'État.

- François Fillon :

Le chef de l'État a souhaité démentir les rumeurs de mauvaise entente entre lui et son premier ministre. «On travaille en tandem», a-t-il affirmé. «Vous n'arriverez pas à mettre un coin entre François Fillon et moi», a ajouté Nicolas Sarkozy estimant «bien utile d'avoir un premier ministre comme François Fillon».

Le chef de l'État a justifié l'organisation des petits-déjeuners des leaders de la majorité à l'Elysée, et plus à Matignon, par «le problème de la motion de procédure votée par inattention de quelques responsables, sur les OGM».

Concernant la répartition des rôles, Nicolas Sarkozy ne croit «absolument pas» à la théorie du «domaine réservé». «Je ne vois pas où il est écrit dans la Constitution de la Ve République que l'international c'est l'affaire du Président de la République et que le national c'est l'affaire du premier ministre».

- Marchiani :

«Je ne suis pas enthousiaste» par rapport à l'idée même de grâce, mais «nous verrons s'il y a matière à faire grâce partielle», a déclaré Nicolas Sarkozy au sujet de la condamnation de Jean-Charles Marchiani, l'ancien préfet du Var.

- La France qui se lève tôt :

Après sa visite au marché international de Rungis (Val-de-Marne) effectuée en compagnie de son épouse, le chef de l'État a répété qu'il avait envie, par cette intervention matinale à la radio, de «parler à la France qui travaille, qui se lève tôt (...), qui ne casse pas les abris-bus, qui ne manifeste pas et qui n'en a pas pour autant moins de problèmes que les autres».

Source : lefigaro.fr, RTL, AFP et AP

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